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Exercice 3
Bénévolat : qui sont ces jeunes Français qui sʻengagent ?
Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes Français décident
de donner de leur temps à des associations en tant que
bénévoles. Un engagement parfois né d’un déclic. D’autres
fois, poussé par un projet, philosophique ou professionnel.
Mais presque toujours motivé par l’idéal d’un monde un
peu meilleur.
Matthieu, 28 ans, ingénieur en aéronautique, a une vision
claire des raisons qui l’ont poussé à être bénévole dans
deux associations qui interviennent en région parisienne.
L’une propose des tuteurs à des classes de collégiens et de
déclic : moment ou fait qui lycéens, qui accompagnent les jeunes dans leur orientation.
déclenche un changement L’autre, Paris mange à sa faim, organise des maraudes tous
psychologique les week-ends pour distribuer de la nourriture aux plus
tuteur : enseignant qui suit, qui démunis. Ce qui m’a poussé à m’engager, c’est le fait de voir
conseille un groupe d’élèves des gens dans le besoin alors que l’on vit dans l’un des pays les
maraude : circuit organisé la plus riches du monde, explique-t-il, avec une idée en tête :
nuit dans les grandes villes par rétablir un peu l’équilibre selon (s)es moyens et à (son) échelle.
des associations ou le SAMU
social pour venir en aide aux Une forme de « quête de sens » qui se généralise, en
personnes démunies (SDF, particulier chez les jeunes générations, mais qui nécessite
familles à la rue) parfois un déclic. Pour Pierre, étudiant en biologie à Lille,
Changer le monde
Changer le monde
démuni : qui manque de tout, celui-ci a eu lieu lors du visionnage du documentaire The
privé de ressources Cove, qui dévoile le massacre annuel de centaines de
quête : recherche dauphins dans une petite baie japonaise. De quoi pousser
le jeune homme de 18 ans à s’engager dans plusieurs
associations pour défendre la cause animale et la protection
du climat.
Mais, pour d’autres, cet engagement a été plus naturel. Pour
Yasmine, 23 ans, le bénévolat auprès de la Croix-Rouge a
aussi fait sens. Aujourd’hui infirmière, cette démarche s’est
inscrite dans la continuité de ses études : J’ai commencé
pendant ma formation, donc forcément j’étais un peu
sensibilisée à toutes ces questions.
Parmi les facteurs qui peuvent décourager les candidats,
le temps est un élément qui entre souvent en compte,
confient en chœur plusieurs des bénévoles. Pourtant, il est
souvent possible de s’organiser selon ses disponibilités,
explique Pierre. Fréquemment, les associations vous
demandent quand vous êtes libre. Il peut s’agir de quelques
heures par semaine ou de quelques heures par mois...
D’ailleurs, aujourd’hui, un nouveau type de plateforme se D’après linfodurable.fr
développe autour du concept de bénévolat à la demande,
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qui propose des missions ponctuelles pour ceux qui ne
peuvent pas s’engager sur la durée.