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Exercice 3
Les études à l’étranger ont la cote !
es étudiants français sont de
plus en plus nombreux à bouder
Ll’enseignement supérieur national
pour s’expatrier dans l’un des nombreux
pays qui leur ouvrent grand les bras. La
France est désormais le 6 pays du monde en
e
mobilité sortante d’étudiants, précise Florent
Bonaventure, directeur de la communication
des études chez Campus France.
Un phénomène qui connaît une véritable
accélération ces dernières années : entre
2011 et 2016, le nombre d’étudiants français
bouder : se détourner de partis étudier à l’international a bondi de presque 80 %.
bondir : exploser, progresser de Preuve en est l’explosion du nombre de programmes
manière spectaculaire entièrement anglophones dans un nombre croissant de
engouement : enthousiasme pays, pour attirer les meilleures têtes pensantes des quatre
combler : satisfaire pleinement coins du monde.
Si aucun pays n’échappe à cet engouement grandissant,
certains sont particulièrement prisés. La mobilité s’effectue
d’abord dans les pays francophones, assure Florent
Projets d’avenir
Projets d’avenir
Bonaventure. La Belgique constitue leur principale terre
d’accueil, suivie par le Canada. L’Angleterre et la Suisse
restent des valeurs sûres, et le rêve américain est toujours
d’actualité.
Avec ses cursus francophones, le Québec n’en finit plus
de séduire. En dix ans, le nombre de Français venus suivre
un cursus au Canada a triplé. Les classes plus petites et la
proximité avec les profs séduisent les Français. Les cours
sont participatifs : l’étudiant n’écoute pas passivement un
enseignement, il développe autonomie et esprit critique. Sans
compter la pratique de l’anglais, rappelle Michèle Glémaud,
directrice générale de l’Université de Montréal.
C’est ce système pédagogique qui séduit Lune, 20 ans,
depuis trois ans en droit. Le mode d’apprentissage
est radicalement différent. Le contact avec les profs, la
souplesse du cursus, l’importance du travail personnel, avec
quinze heures de cours et le triple à la maison, les cours
hyperspécifiques, tout me comble ! Et sur le campus, la vie
culturelle et associative est intense : mon poste de trésorière
180 D’après Le Point
dans le groupe Amnesty International de la fac est un atout
pour la carrière dans les ONG dont je rêve !