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Des chirurgiens plasticiens américains tirent la sonnette
omniprésence : présence en
Médias et réseaux sociaux Médias et réseaux sociaux leur partage systématique sur les réseaux sociaux, peut conduire
d’alarme : de plus en plus de patients leur demandent de
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tout lieu
ressembler à leurs selfies retouchés, à ce faux « soi-même »
dictat : obligation de faire
construit sur les réseaux sociaux. Ainsi, la pratique intensive
une chose contre sa volonté
des selfies et des applications et filtres de retouches, ainsi que
à des troubles psychologiques qu’ils nomment « dysmorphie
Snapchat ». L’omniprésence de ces images filtrées peut nuire
à l’estime de soi, [...] et même déclencher une dysmorphophobie,
expliquent les auteurs, en particulier chez les personnes les plus
engagées sur les réseaux sociaux.
Ce phénomène, encore rare en France, prend de plus en
plus d’ampleur aux États-Unis et en Asie. Selon l’Académie
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américaine de chirurgie plastique et reconstructive, en 2 017,
55 % des praticiens ont reçu des patients qui ont demandé
une chirurgie plastique pour améliorer leur apparence sur
les selfies.
Pour contrer ces dictats, certaines femmes défendent le
« no make up », le « sans maquillage », c’est-à-dire le fait de
revendiquer de ne plus vouloir subir une pression sociale, de
s’accepter au naturel. La figure emblématique de cette tendance
est la chanteuse américaine Alicia Keys. Les actrices Cameron Diaz
et Drew Barrymore ont rejoint le mouvement avec une photo
d’elles sans maquillage qui a eu un énorme succès avec pas loin
de 2 millions de « likes ». D’après sciencesetavenir.fr
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scruter : observer, examiner, Troubles alimentaires et réseaux sociaux
De Facebook à Instagram, en passant par Snapchat,
regarder attentivement nous passons de plus en plus de temps connectés aux réseaux
néfaste : nuisible sociaux à scruter les photos des autres, à envier leur style de vie
et leur apparence physique. Une addiction loin d’être inoffensive.
binge eating (syndrome De nombreuses études soulignent les effets néfastes
d’hyperphagie incontrôlée) : des réseaux sociaux sur la santé des jeunes. Les réseaux sociaux
un épisode d’hyperphagie qui
peuvent avoir une influence très négative sur la façon dont les
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consiste en la consommation
jeunes femmes perçoivent leur corps et conduisent certains
jeunes adolescents, tous sexes confondus, à développer des
de très grandes quantités de
problèmes d’image corporelle et par conséquent, des troubles
nourriture dans un court laps
alimentaires (anorexie, boulimie, binge eating).
de temps
GÉNÉRATIONS GÉNÉRATIONS associée à un plus grand risque de troubles de l’alimentation.
L’augmentation de l’utilisation des réseaux sociaux est
Les médias sociaux semblent encourager les jeunes à se concentrer
fortement sur leur apparence et sur la façon dont ils sont jugés ou
perçus par les autres, commente le D Simon Wilksch, agrégé
r
supérieur de recherche en psychologie à l’université Flinders.
L’un des éléments clés de la prévention des troubles de
l’alimentation consiste à faire passer le message que notre estime
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de soi doit être définie par une combinaison de nos capacités, de
nos valeurs et de nos relations, développe le chercheur qui appelle
les parents à prendre leurs responsabilités. Les parents ont un rôle
important à jouer dans l’utilisation précoce des médias sociaux par
leurs enfants : une étude passée a montré que le contrôle du temps
passé sur les réseaux est associé à une plus grande satisfaction dans
la vie des filles et des garçons préadolescents.
D’après pourquoidocteur.fr
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